Ottawa 2011-2012

Articles de Tony Marzani

Le National signe Ryan Jones
Une première prise chez les agents libres
Tony Marzani


Ryan Jones apportera de l’intensité aux dernières lignes.

Le National a effectué sa première signature chez les agents libres sans compensations. Il s’agit de Ryan Jones, un attaquant de 6’1’’ et 206 livres, qui a passé la dernière saison avec les Patriotes de Detroit et les Knights de Toronto.


Alors que l’on se demandait ce qui allait intéresser le National sur le marché des agents libres, voilà que Ryan Jones figure parmi les premières signatures en 2011 dans la LCHS et qu’il a pris la décision de demeurer au Canada. L’athlète de 27 ans a fait parti de plusieurs rumeurs la saison dernière entourant Ottawa. En effet, Alexandre Gaucher, le directeur général du National, aurait tenté à quelques reprises de faire son acquisition lorsqu’il était à Detroit. Finalement, c’est comme agent libre qu’il l’aura embauché. Pourquoi cet intérêt envers Jones ? «Ryan représente très bien ce que l’on veut comme formation, des joueurs qui prennent des coups pour leurs coéquipiers et pour la victoire, explique Gaucher. Il apportera de l’intensité à notre attaque en plus d’avoir les habiletés requises pour marquer et passer. Et non seulement sait-il frapper, mais il sait aussi demeurer discipliné. Il sera un atout pour nos troisième et quatrième lignes, particulièrement face à des formations qui se sont amusé à nous brasser l’an dernier.» À savoir pourquoi il amène Jones lorsqu’il a des joueurs comme Dana Tyrell et Luca Caputi qui aimerait faire le saut à Ottawa pour la prochaine saison, Gaucher parle de ne pas pressé ses jeunes. «Ces joueurs sont prêt à jouer, mais ils méritent un bon temps de glace. J’estime tout de même qu’ils font parti des plans puisque nous aurons certainement quelques blessés ici et là, et que le camp d’entraînement sera très important pour se mériter un poste ou tout simplement se faire remarquer par le groupe d’entraîneurs. Créer de la saine compétition n’a jamais fait de mal à personne, ils ne peuvent que s’améliorer dans une telle situation. »

Ryan Jones a tout d’abord officialisé la nouvelle à l’aide de son compte twitter. Lundi soir, il a écrit qu’il était «Heureux de joindre une si bonne organisation et excité par mon nouveau défi !» J’ai réussi à lui parler plus tard dans la soirée, et il n’avait que de bons mots pour sa nouvelle équipe. «Le National est un exemple de fiabilité depuis le début et je n’aurais pas pensé à priori qu’ils auraient eu de l’intérêt envers moi parmi tous les joueurs libres, explique-t-il. Pourtant, je suis là en ce moment à vous décrire ce que je ressens face à cette signature. C’est une nouvelle extraordinaire pour moi et ma famille. J’ai apprécié de jouer à Toronto malgré la défaite, donc j’imagine que de demeurer au Canada mais cette fois-ci avec une équipe compétitive sera doublement satisfaisant.» Jones raconte qu’il a passé un coup de fil à un ancien des Patriotes qui à jouer à Ottawa l’an dernier pour se faire rassurer. «Vous savez, lorsque vous vous engager avec une équipe, il faut le faire pleinement. Je voulais avoir la tête tranquille dès le moment où j’allais signer. J’ai téléphoné à Doug Weight qui a joué l’an dernier à Ottawa. Il a beaucoup d’expérience, donc s’il m’a dit de foncer, c’est qu’il doit savoir de quoi il parle ! Vraiment, j’ai hâte de rencontrer mes nouveaux coéquipiers et d’enfiler l’uniforme cet automne.»



Tourner la page sur Jovanovski ?

Le National a négocié sérieusement avec son ancien défenseur Ed jovanovski dans la journée d’hier. Il semble toutefois qu’il serait tenté par un retour à Vancouver où il a connu beaucoup de succès autrefois. Cependant, il ne faudrait pas être surpris de voir le National lui soumettre une dernière offres dans les prochaines heures. À suivre

Nice !! bien hate de voir la suite pour le dossier jovo

Enfin un défenseur !
Jovanovski et Poti quittent, Boynton signe pour un an
Tony Marzani


Boynton s’ajoute à la liste de défenseurs robustes du National

Les fans voulaient le retour d’Ed Jovanovski, et ils ne l’auront malheureusement pas eu. Avec son départ et celui de Tom Poti, il fallait s’attendre à voir un mouvement pour amener un défenseur pouvant évolué sur le top 4 défensif. C’est finalement un agent libre qui a hérité du poste, il s’agit de Nick Boynton qui a accepté de signer un an à Ottawa à un salaire de 4 millions $.


Et non, ce n’est pas à Ottawa qu’Ed Jovanovski poursuivra sa carrière, mais plutôt à Vancouver. Tom Poti de son côté a accepté de joindre les Bulls de Dallas. Nous en reparlerons un peu plus loin car pour le moment, ce qui retient l’attention à Ottawa, c’est l’annonce de la signature de Nick Boynton, un défenseur de 32 ans droitier qui s’alignait avec les Bandits de Philadelphie lors des deux dernières campagnes. Auteur de 61 points en 142 match à Philly, Boynton amènera un peu de chien à la défensive du National. Hier après-midi à la Place Banque Scotia, le directeur général Alexandre Gaucher a rencontré les journalistes pour expliquer cette signature. Il semble que même si elle semble affaiblie, la défensive du National n'affecte pas la confiance du patron. «Nous croyons que l’équipe se devait d’effectuer un changement avec la défaite encaissée lors des dernières séries, lance-t-il. Défensivement et physiquement, nous avions été dominés. Je crois que Nick (Boynton) vient nous améliorer à ces deux niveaux puisqu’il excelle défensivement et aussi au niveau du jeu physique. Sans oublier l’arrivée de Greg Zanon qui répond lui aussi à ces besoins. Nous sommes bien heureux de la signature de Nick et avons très hâte de travailler avec lui la saison prochaine.» Outre ces deux raisons, pourquoi Boynton, et pourquoi un an ?«Lorsque l’on regarde lors des deux dernières saisons, Nick a été excellent, il s’est amélioré sur certains aspects et a même acquis l’expérience de participer la finale deux fois. C’est un gars qui va bloquer des tirs, faire un travail honnête offensivement, et qui amène de la robustesse dans le territoire défensif. Tout cela nous aidera assurément, mais avant de signer à long terme, nous voulons évaluer de nos propres yeux ce qu’il amènera à l’équipe et lui laisser le temps de se faire une idée sur la ville et tout ce qui entoure le fait de faire partie de notre organisation.»

Le principal intéressé, lui, a participé à une conférence de presse téléphonique près d’une demi-heure plus tard dans la journée. Comment s’est-il senti lorsqu’il a reçu l’appel du National ? «J’étais surpris car on m’a appelé pour me faire une offre, mais on ne m’avait jamais contacté auparavant, explique celui qui portera le numéro 44. Je suis content de pouvoir demeurer dans l’Association de l’Est et d’avoir un rôle intéressant avec une équipe compétitive. Je sais que je peux apporter beaucoup à ma nouvelle équipe et c’est ce que je vais tenter de faire cette saison.» Es-ce qu'on lui a dit avec qui il allait jouer ? «J'ai parlé avec Joel Quenneville, mais non rien ne semble précis et tout se décidera au camp. Je suis prêt à accepter n'importe quel rôle, cela ne changera rien à mon style de jeu.»



Jovanovski à Vancouver, Poti à Dallas
Bien que plusieurs rumeurs le gardaient en ville, voilà qu’Ed Jovanovski a accepté de signer avec les River Otters de Vancouver. Il devient du même coup, à égalité avec son nouveau coéquipier Zdeno Chara, le défenseur le mieux payé annuellement de la LCHS à 7,5 millions pendant trois saisons. Inutile de dire que plusieurs personnes dans le millieu ont été très surprises de voir ce salaire octroyé à un joueur de ce calibre. Mais détrompez-vous, son ancien patron se réjouit pour celui qui était son défenseur numéro un depuis deux ans. «Je m’attendais à un salaire avoisinant les 7M$ en me fiant à la dernière saison morte, raconte-t-il. Les défenseurs qui profitent de leur statut d'agent libre sans compensations signent généralement très cher, et je ne me suis pas trompé. N’oublions pas qu’il a dû prendre une certaine pression d’être le défenseur numéro un dès le début ici et qu’il a fait du bon travail. En séries, Jovanovski a été très bon pour nous. C'est un excellent vétéran qui fait les bonnes choses pour son équipe. J’imagine qu’il sera bien à Vancouver, il connaît déjà la place et la pression qu’on y retrouve.» De son côté, Tom Poti a accepté un contrat de 3,7 M$ pendant deux ans avec les Bulls de Dallas. Encore là, de très bon mots de la part de Gaucher. «Tom a fait des progrès depuis les débuts qu’il a travaillé avec nous. Il a mérité des missions de plus en plus importantes avec le temps et a toujours bien fait. Comme Jovanovski, c'est un vétéran exemplaire sur et en dehors de la glace. Il sera un atout important pour Dallas cette saison, sans aucun doute !»


Une pluie de signatures
Le National a annoncé les signatures de Tomas Kopecky, Jonathan Ericsson et Anssi Salmela sur le marché des agents libres. Kopecky, un attaquant slovaque qui peut jouer à toutes les positions, a accepté l’offre de 900 000$ pendant deux saisons déposé par Ottawa. Mais qui est-il au juste ? «Tomas a été un leader pour son équipe dans la Ligue Américaine l'an dernier, mentionne Gaucher. Il les a aidé à terminer cinquième au total avec sa récolte de 36 buts et 36 passes en 63 parties. Nous croyons qu’il a les ressources nécessaires pour jouer dans la LCHS sur une base régulière. Nous verrons ce qu’il fera au camp, mais nous le voyons avec nous cette saison.» Pour sa part, son ancien coéquipier chez les Grizzlies de l’Utah, le défenseur suédois Jonathan Ericsson, a signé pour 1M$ pendant deux ans avec l’organisation. Même s’il n’a jamais joué sur une base régulière dans la LCHS, Ericsson présente une fiche intéressante de 20 points en 45 parties lors des deux dernières saisons, en plus d’un différentiel de +14. Es-ce que le compatriote de Victor Hedman jouera à Ottawa cette saison ? «Nous avons décidé de nous garnir d’une profondeur à la défensive en cas de blessures ou de transactions, mais effectivement nous croyons que Jonathan a ce qu’il faut pour jouer avec nous et c’est la raison de sa présence. C’est un défenseur fiable dans sa zone et nous croyons vraiment qu’il pourra nous aider lorsque le temps sera venu. Il n’a que 27 ans, il lui reste aussi du temps pour continuer de s’améliorer et d’apprendre au sein de notre équipe. S’il ne joue pas à Ottawa, il sera un leader à London (AHL).» L’ajout de Salmela semble être strictement pour le club école. Notons qu’il effectue un retour avec l’organisation, il avait été échangé au Wolfpack pendant l’entre-saison l’an dernier contre Jarkko Ruutu qui n’a même pas eu l’occasion d’enfiler l’uniforme du National. Il a signé pour 600 000$ pendant trois ans.


Mauvaises nouvelles pour Kostopoulos ?
L’ailier d’énergie Tom Kostopoulos risque-t-il de perdre son poste avec les signatures de Ryan Jones et de Tomas Kopecky ? La réponse est oui ! Rappelons que la saison dernière, Kostopoulos a été rayé de la formation à sept reprises peu avant les séries. La situation s’en vient quelque peu inconfortable pour lui, surtout si on ajoute à l’équation la présence des Dana Tyrell, Luca Caputi, Stefan Della Rovere et Lauri Korpikoski qui pourraient déjà prendre sa place si le besoin se faisait sentir. En bout de ligne, il risque d’être le 13e attaquant de l’équipe. Sinon, il pourrait toujours se faire échanger ou rétrograder à la Ligue Américaine.

Pauvre Tom!

Btw, disons que tu m'as vraiment pas dépassé de beaucoup pour Ericsson :O

Trevor Daley, la dernière pièce du puzzle
Il signe trois ans pour un total de 9M$
Tony Marzani


Trevor Daley a récolté 34 points en 66 matchs l’an dernier

Finalement, le National s’en sera sorti avec un heureux plan B pour Ed Jovanovski. Ils ont perdu les services de leur talentueux vétéran, mais on su mettre la main sur Nick Boynton ainsi que Trevor Daley. Ce dernier a été signé au cours des dernières heures.


Le National a signé l'agent libre de 28 ans Trevor Daley à un salaire annuel de 3M$ pendant trois saisons. Aussi, j’ai appris aujourd’hui que le National avait l’intention, à priori, de ne signer qu’Ed Jovanovski comme défenseur. On s’attendait à se qu’il se fasse payer près du 7M$, et il semble que le National avait opté pour une offre maximale de 6,5M$ pour un an. On aurait aimé que Jovanovski prenne un million de moins qu’à Vancouver pour demeurer à Ottawa, mais ce ne fût pas le cas. Ce qui est bien, toutefois, c’est qu’au lieu de ne signer que Jovanovski, voilà que le National se retrouve avec deux autres défenseurs capable d’évoluer sur un top 4 en défensive au lieu d'un seul. Bien qu’il n’a pas confirmé le montant total de son offre pour Jovanovski devant les médias, le directeur général Alexandre Gaucher a toutefois parler de l’ajout ‘’miracle’’ de Daley dans les circonstances. «Au moment où l’on discutait avec Jovanovski, nous savions qu’il couterait si cher que l’on n’aurait pas pu signer un deuxième défenseur avec lui, explique-t-il. Finalement, on a perdu au change dans ce dossier, mais on se retrouve avec deux bons défenseurs qui, ensemble, pourront prendre la charge de travail à Jovanovski. Notre dernière signature, celle de Trevor Daley, est intéressante. Il est en constante évolution depuis son arrivée au hockey professionnel, et encore plus depuis deux saisons. C’est un joueur petit, mais avec un gabarit intéressant de 205 lbs. Il joue avec intensité malgré sa taille, et il n’a pas froid aux yeux lors des situations plus difficiles. Le terme de trois ans avec nous devrait nous permettre de le voir se développer encore plus et de devenir un outil indispensable pour nous. À 28 ans, il n’a pas finit d’apprendre. J’ai été très surpris de le voir encore disponible lorsque nous nous sommes mis à ré-évaluer les options car nous l'avions identifié comme l'un des joueurs avec la meilleur valeur sur le marché.» Même s’il n’est pas reconnu pour être le plus fiable défensivement, Daley est un athlète qui ne ménage pas les efforts. Il est un excellent joueur d’équipe qui, à première vue, se soudera facilement au groupe uni instauré à Ottawa.

De son côté, Daley a rencontré, en personne, les médias à la Place Banque Scotia. Originaire de Toronto, le défenseur est très heureux d’avoir une telle opportunité dans sa carrière. «Je voulais avoir la chance de gagner ainsi qu’avoir une utilisation qui me permettra de poursuivre mon développement en tant que joueur et que personne, affirme-t-il. Heureusement pour moi, je crois avoir trouvé une opportunité qui me donnera cela et je suis très content d’avoir pu m’entendre pour trois saisons avec une équipe comme le National.» Toutefois, le tout ne s’est pas joué facilement dans son cas. Il a, au préalable, négocié très sérieusement avec Detroit et Dallas, deux formations qui se sont retiré des négociations à la dernière minute. «Le destin fait bien les choses, j’étais impliqué dans plusieurs discussions avec quelques équipes. Je ne savais pas où j’allais attérir, mais chose certaine, d’avoir été patient aura rapporté car j’ai l’impression que le National est pour moi un ‘’fit’’ parfait. Je suis près de ma famille, et j’ai la chance de m’associer à une formation compétitive qui évolue dans un marché canadien et qui était à la recherche d'un défenseur comme moi. Que demander de plus ?» Une Coupe Stanley peut-être ? Un journaliste a demandé à Daley ce qu’il pensait de joindre une organisation dirigé par un directeur général qui, indirectement, avait critiqué son ancienne équipe les Vipers de Miami sur leurs nombreuses transactions et changements de plans au cours de la dernière saison. «La situation n’était pas rose à Miami, et mine de rien, ces changements ont fait en sorte que nous avons bataillé fort et passé bien près de mériter un poste en séries. Je suis ni pour, ni contre les nombreux échanges au hockey car c’est du cas par cas. Les têtes dirigeantes de la ligue sont payé pour prendre des décisions que nous les joueurs ne pouvont prendre. Ils sont qualifiés pour faire cela et nous devons respecter leurs décisions. Tout cela pour dire que je ne me suis jamais emporté dans cette saga autant que d’autres l'ont fait. Chaque directeurs généraux ont leur manière propre à eux de diriger, et il faut accepter que ce soit ainsi. Nous ne verrons jamais 30 directeurs généraux identiques !»


Qui écopera ?
Bien que la venue de Trevor Daley ait de quoi réjouir, il ne faudrait pas oublier que la formation, qui semblait complète à la défensive, verra quelqu’un quitter. Les deux candidats sont probablement Kim Johnsson et Mathieu Carle. Le premier pourrait être un septième défenseur de qualité s’il reste. Le deuxième aussi, mais il pourrait peut-être retourner jouer un peu à London après avoir connu des difficultés à sa première saison complète à Ottawa. Il y serait un leader et aurait plus de temps de jeu qu’avec le National. Le dossier risque fortement de se règler qu'au camp d'entraînement.

ahahah un gros merci a notre ancien joueur de defnfendre notre organisation

belle signature sa, il te sera bien utile

Nice work ... avoir su j'aurais offert à Daley, j'étais sûr que tout le monde serait lancé sur lui.

Ouin tout est bien qui fini bien a Ottawa !

Toute une signature Daley, quand je pense que j'ai bien failli mettre la main dessus

Good job Gaucher, remplacer deux UFA de calibre comme Jovo et Poti par Boynton et Daley, excellent ça, tu t'es même rajeuni en signant Daley

ouais, j'savais que c'était très risquer de protéger Talbot avant Jovo et Poti, mais comme tu dis, j'men suis bien sorti

Vivement le retour du hockey !
Le camp du National est lancé depuis quelques jours
Tony Marzani


Cammalleri s’est livré à des exercises d’évaluation au cours des derniers jours comme l’ensemble de ses coéquipiers

Au cours de la dernière semaine le National d’Ottawa a lancé le troisième camp d’entraînement officiel de sa courte histoire et demain s’amorcera le calendrier préparatoire de la LCHS. Il sera maintenant intéressant de voir les nouveaux venus ainsi que les jeunes de l’organisation à l’œuvre.


Le National a bien pensé à son affaire. Les choses ont bien été au camp pour tous les joueurs, et tout le monde aura l’occasion de se faire valoir au court d’une rencontre préparatoire. En effet, l’entraîneur Joel Quenneville à séparer en deux groupes l’ensemble de ses attaquants et défenseurs au cours des dernières journées du camp d’entraînement. Ces groupes seront envoyé chacun leur tour sur la glace pour participer à un match de la pré saison. Voici à quoi devraient ressembler l’alignement utilisé lors des parties :

Groupe A
Burrows - Getzlaf - Comrie
Armstrong - Kopecky – McMillan
Caputi - Tyrell - Bernier
Giroux - Hendricks - Perrault

Daley - Boynton
Zanon - Johnsson
Salmela – Holos
Rundblad

Groupe B
Tanguay - Vermette - Cammalleri
Jones - Talbot - Marchand
Della Rovere - Kolanos - Korpikoski
Kostopoulos - Gordon - Schultz
Dupuis

Hedman - Mitchell
Niskanen - Ericsson
Carle - Peckham

Lorsqu’il fût interrogé sur la période de temps que se fera son évaluation par groupe, Quenneville n’a pas voulu donné de date précise. «Nous testons des joueurs qui n’ont jamais la chanc e de nous démontré leur savoir faire lors de la saison, explique-t-il. C’est une opportunité pour chacun d’eux et ils doivent la saisir. Nous aurons aussi la chance de donner plus de responsabilités aux nouveaux venus pour les testers dans différentes situations, que ce soit l’avantageou le désavantage numérique. Nous amorcerons donc le calendrier préparatoire avec deux groupes, et lorsque nous procéderons à des coupures, nous nous ajusterons.» Parmis les joueurs qui seront à surveiller, nous pensons entre-autres à Brandon McMillan, Jonathan Ericsson et Theo Peckham qui doivent compétitionner pour des postes qui sont potentiellement comblés à l’heure actuelle. McMillan doit déloger soit Brad Marchand ou Steve Bernier à l’attaque, tandis qu’Ericsson et Peckham livreront une lutte à Mathieu Carle pour le poste de septième défenseur.

Des attentes élevées à Ottawa
Michael Cammalleri est très emballé par les changements effectués lors de la saison morte. Il croit que l’équipe aura, encore une fois, tous les éléments pour batailler pour le premier rang. «Nous sommes l’une des meilleures formations de l’association de l’Est depuis deux ans et la majorité des effectifs de l’an dernier sont là, lance le joueur étoile. C’est donc à nous de prouver encore une fois que nous appartenons au groupe de tête. Les acquisitions viennent combler des besoins, nous aurons besoins de s’adapter ensemble mais nous sommes logiquement sensés être plus solide sur certains aspects qui ont été améliorés.» Cammalleri espère bien racheté sa saison décevante de l’an dernier alors qu’il a amassé 11 buts de moins même s’il a joué neuf parties de plus qu’à la première année. «Nous connaitrons tous individuellement une ou des séquences difficiles cette saison, l’important sera comment nous réagirons dans ces situations. L’an dernier j’ai connu un lent départ mais je m’en suis sorti. Mon but cette saison est d’être prêt mentalement dès le premier match. Les détails sont très importants et il faut en tenir compte dès que la rondelle tombe sur la glace.»

De son côté, le capitaine Ryan Getzlaf aimerait connaître sa meilleure saison à Ottawa, autant sur le plan des statistiques individuelle que sur le plan collectif. Rappelons qu’il a ammassé 70 points à chacune des deux dernières saison. «Le but est toujours d’être meilleur de saisons en saisons, explique-t-il. Je veux améliorer ma contribution, c’est certain. Nous visons la coupe Stanley comme à chaque saison, et pour cela, nous devrons tous faire notre part. Je suis prêt pour la nouvelle saison, j’ai très hâte et nous savons très bien ce que nous avons à faire pour retourner dans les sommets du classement.»

En terminant, il semble que ce sera l’équipe A qui débutera la pré saison, et Ondrej Pavelec sera le gardien utilisé. Il aura Robert Mayer comme second.

Excellent, je fais la même chose avec mon équipe (2 groupes complets)

J'espère que McMillan fera le club, j'ai bien aimé le coter lui

Est-ce que la malchance tire à sa fin ?
Six joueurs réguliers absents au dernier match
Tony Marzani


La perte de Cammalleri aurait probablement sonné l’alarme chez le National

Mike Comrie, Colby Armstrong et Brad Marchand déjà absent, c’est aussi privé de Martin Brodeur, Michael Cammalleri et d’Antoine Vermette que le National a affronté les Colonials à Boston lundi. Un accident de la route aurait forcé ces trois derniers de manquer la rencontre.


Il semble que l’accident de la route dans lequel Cammalleri, Brodeur et Vermette ont été impliqué aura provoqué plus de peur que de mal, tellement qu’ils seront tous de retour à leur poste ce soir au Centre Bell. Alors qu’ils revenaient d’un dîner, le taxi qui les conduisait à leur hotel est entré en collision avec une voiture qui arrivait en sens inverse. Par précaution, même si leur match de lundi face à Boston était prévu quelques heures après la mésaventure, les trois joueurs ont dû aller passer certains tests à lhôpital. Chose certaine, l’organisation a bien fait son travail afin de nous cacher l’étendue de cette histoire intriguante.À un certain point bien sûr car j’ai pu savoir ce qui était arrivé et vous l’expliquer. Mais ce que je veux dire c’est qu. aucun des joueurs impliqués n’a eu le droit de commenter ce qui est arrivé dans le vestiaire ce matin. Personne n’a voulu commenter aux journalistes ce qui s’était passé dans le camp du National, si ce n’est du directeur général. «Les trois joueurs sont en parfaite santé et pourront prendre part au prochain match. Prenez sagement note qu’aucun de ces joueurs ne commentera l’accident car il n’a aucun lien avec le rendement de l’équipe et les performances sur la patinoire.» Au moins, la bonne nouvelle, c’est de savoir que ces trois personnes n’ont pas été blessées. C’est aussi trois des joueurs les plus importants du National qui seront donc de retour au jeu après seulement un match d’absence.

Revenons maintenant au hockey. Colby Armstrong effectuera son retour au jeu et ce retour sera très apprécié dans le vestiaire de l’équipe. Il sera aussi apprécié de l’entraîneur Quenneville puisqu’il viendra compléter Antoine Vermette et Alexandre Burrows sur le deuxième trio de l’équipe. «Colby apporte beaucoup à l’équipe, que ce soit sur la glace, le banc, le vestiaire ou lors des activités d’équipe, explique le coach. Il apporte de l’énergie par son style intense, et bien entendu son travail devant le filet qui frustre plusieurs gardiens. Nous croyons qu’il pourra très bien faire avec Vermette et Burrows et il retrouvera aussi Maxime Talbot sur le désavantage numérique.» De son côté, Steve Bernier connait de très bons moments avec le National et même s’il sera rétrogradé au quatrième trio, il gardera sa place sur l’avantage numérique en attendant le retour de Mike Comrie. «J’essaie de profiter de la chance qui m’ait offerte, explique le gros attaquant. Je veux prouver que je peux contribuer activement aux succès de l’équipe. Si je peux aider l’avantage numérique, tout ira pour le mieux!» Bernier surprend plusieurs personnes présentement car en début d’année, plusieurs rumeurs circulaient à son endroit comme quoi il finirait par aller jouer à London dans la ligue Américaine. Il prouve présentement que sa place est ici dans la grande ligue.


Des jeunes qui performent !

Brandon McMillan et Luca Caputi ont amorcé la saison à London, mais force est d’admettre que leur place pourrait bien être ici à court terme. La confiance que ces jeunes affichent est impressionnante, surtout lorsqu’ils jouent ensemble. «On a joué ensemble à London et on se retrouve ici quelques match plus tard et on est capable de poursuivre ce que l’on avait amorcé, explique McMillan. C’est toujours plaisant de créer rapidement une chimie avec quelques joueurs afin de donner d’avantage d’outils aux entraîneurs. Peut-être que plus tard nous pourrons profiter de l’impression que nous aurons laissé lorsque l’équipe a eu des blessures. C’est pourquoi il faut laisser ce que l’on a déjà fait derrière et se concentrer sur le prochain match et la prochaine présence sur la patinoire.» Les deux joueurs évoluent présentement sur le troisième trio de l'équipe avec Maxime Talbot au poste de centre. Il faut noter aussi que les trois buts en deux rencontres de Caputi le place déjà au quatrième rang des buteurs du National.

Joel Quenneville a désigné Martin Brodeur pour amorcer le match face au Canadien ce soir. On ne sait toujours pas si le jeune Jack Campbell, qui a repoussé chacun des 53 tirs dirigés vers lui à ses deux premières parties en carrière, sera dans la cage adverse.

haha solide, j'ai bien aimé les explications du coach Ya juste un bug avec l'italique

SCANDALE :

Vermette ET Cammalleri ont joué dans les mineurs hier !!!

Antoine Vermette 1 (Michael Cammalleri, Anssi Salmela)
Antoine Vermette 2 (Lauri Korpikoski, David Rundblad)

lol

Solide, encore une fois, on voit que le National est une équipe bien gérée et entre bonnes mains.

Bien aimé l'extrait sur Holmstrom aussi.

Malade !

Superbe entretien avec M.Gaucher ! Très bon boulot

Très solide !! même si j'avais une bonne idée des raisons du départ de Burrows j'ai bin aimé les explications. Pis sérieux marrant l'histoire de Brad Marchand qui rejoin Bailey lol, faut croire que ces deux joueurs la étaient pas faite pour le National.

Goodjawb

Nice !

La deuxième deuxième chance
Dave Bolland peut maintenant dormir en paix
Tony Marzani


David Bolland a porté l’uniforme de trois équipes dans la LCHS, dont New York et Ottawa à deux reprises.

Depuis l’échange qui a ramené David Bolland à Ottawa, le National n’a connu qu’un seul revers. Cette défaite de 4-3 aux mains des Vipers de Miami date de loin car la troupe de Joel Quenneville connaît présentement ses meilleurs moments de la saison avec huit gains d’affilé.


Faire une transaction et plaire à tout le monde, c’est impossible. Mais il y a ces transactions qui vous font mal sur le coup et qui finalement auront l’air de véritable coup de maître. C’est le cas de la transaction qui a chassé Alexandre Burrows d’Ottawa. Joueur le plus indiscipliné de la LCHS à ce moment, Burrows était aussi l’un des joueurs qui était le plus apprécié par la foule de la Place Banque Scotia de par son intensité. Il venait de remporté le trophée Selke, il venait de terminer dans le top 5 des buteurs, il venait aussi de s’approprier le record pour le plus de points en une saison chez le National, il était le joueur qui frappait le plus de l'équipe … et il était aussi dans le groupe des joueurs qui semblaient intouchables. Et là, je ne vous parle même pas de ses contributions dans la communauté, de son dévouement et de son attitude exemplaire hors-glace. Lorsque le National a décidé de faire de Burrows une histoire ancienne, il a tourné la page sur l’un des personnages les plus importants de la courte histoire de l’organisation. La bonne nouvelle, c’est que malgré cette déchirure sentimentale, l’équipe a su mettre la main sur des éléments qui viennent améliorer certaines facettes du jeu, et qui sont tout aussi fier que Burrows de porter l’uniforme rouge du National. Mais il en demeure pas moins que la surprise de le voir partir fût suivit de la surprise de voir Dave Bolland revenir là où il a amorcé sa première saison dans la LCHS. Qui aurait pu prédire un tel scénario, il y a deux ans ? «Certainement pas moi, lance Bolland souriant. J’ai connu toute sorte de difficulté ici à mes débuts, et lorsque je fût échangé (après 12 matchs et un seul but) j’ai connu du succès à New York. Je n’aurais jamais pensé que je reviendrais ici, mais je comprends très bien la situation dans laquelle l’équipe était placée à cette époque.»

La situation à laquelle Bolland fait référence est ce début de saison désastreux il y a deux ans. Joel Quenneville jonglait avec ses trios et aucune combinaison, outre Maxime Talbot et Colby Armstrong, ne semblait bien joué avec constance. Bolland était l'un des joueurs les plus convoités et il a finalement pris la route de New York à un bon prix. Aujourd’hui, la situation est bien différente. «Je n’avais pas eu la chance de jouer avec Ryan (Getzlaf) et Cammy (Cammalleri) à mon premier séjour ici, et cette fois-ci, j’ai la chance de me faire valoir.» Et comment ! Il a récolté quatre buts et quatre passes en neuf parties et il a gardé un différentiel de +8. Pendant ce temps, Ryan Getzlaf a ammassé trois buts et 10 passes, et Michael Cammalleri six buts et quatre passes. Le nouveau premier trio du National semble vraiment fait pour évoluer ensemble. Mais Bolland ne prend tout de même rien pour acquis. «J’ai été échangé de New York à Chicago l’an dernier, pour revenir à New York 21 parties plus tard, relate Bolland. J’ai vu cela comme une deuxième chance pour moi, et il semble que je l’aie manqué puisque je n’ai pas survécu aux changements de cette année. Mon transfert à Ottawa me rappelle que peu importe ce que tu as apporté à une équipe par le passé, c’est le moment présent qui compte. Tu dois faire les efforts nécessaires et connaître des performances qui feront en sorte que ton directeur général te verra comme partie de la solution à long terme. Je suis arrivé ici avec l’intention de devenir un morceau indispensable à l’équipe. J’aimerais enfin avoir un peu de stabilité dans ma vie personnelle en demeurant au même endroit plus qu’un an.» Bien que personne ne voudra te le confirmer Dave, je crois que tu peux te coucher tranquille dorénavant et ne penser qu’à tes performances sur la glace. Le National, j’en suis persuadé, te gardera ici pour longtemps et réparera, en quelque sorte, une erreur qu’ils ont fait il y a deux ans en échangeant un jeune attaquant sérieux qui peut remplir n’importe quel rôle dans une équipe.


Weber de plus en plus à l’aise

Yannick Weber, impliqué lui aussi dans cette transaction, joue très bien depuis son arrivée ici. Même si les statistiques semblent ordinaires (un but et une passe en neuf matchs, les deux points dans les trois derniers), son duo avec Greg Zanon excelle. Weber a cummulé un différentiel de +6 en évoluant sur la troisième paire défensive. Il a récolté un tir dans chacun des matchs (six parties avec deux lancers et plus), sauf celui d'hier.Le suisse est aussi le joueur le plus utilisé de l’avantage numérique depuis son arrivée, évoluant même sur les deux vagues depuis quelques rencontres. Inutile de dire que même s’il ne produit pas, l’avantage numérique s’est relancé et il y est pour quelque chose. Le principal interessé apprécie de plus en plus son nouvel environnement et se dit très à l'aise maintenant. «J’aime beaucoup l’ambience ici et je suis heureux d’aider l’équipe a gagner, lance-t-il. Greg Zanon m’aide beaucoup, il m’a dit de simplement jouer comme je l’ai toujours fait et qu’il serait là pour m’épauler. Je crois que nous serons encore meilleurs dans les prochains matchs.» Joel Quenneville, son entraîneur, n’a que de bons mots pour son jeune défenseur. «Yannick est un défenseur qui apporte une touche offensive qui nous manquait. Nos défenseurs sont très impliqués offensivement, mais personne n’a un tir comme il a. C’est une arme à laquelle les adversaires doivent s’attarder dorénavant car il peut créer de l’offensive tout en jouant très bien défensivement. Sa paire avec Greg Zanon est excellente et nous ne pourrions en demander plus.»


Un heureux problème

Pour une première fois depuis très longtemps, le National présente un alignement en santé. Mais cela a créer aussi une congestion en attaque. Pour commencer, Brandon McMillan a volé un poste qui semblait promi à Brad Marchand en début de saison et est indélogeable. Maintenant, assisterons-nous à la même chose, mais cette fois-ci de la part de Luca Caputi ? Hier soir, le National a pris la décision de renvoyé Ryan Jones au club école de London. Il avait disputé 18 parties à Ottawa. Ce renvoi coïncide avec le retour de Colby Armstrong. Un retour qui, pour le moment, semble créer un surplus d’attaquant pouvant évoluer dans la LCHS. Pour revenir à Caputi, il était dans les gradins hier et est encore avec l’équipe. Il a neuf points en 15 parties, dont six buts. Tout cela sur le troisième trio ! Mon avis ? Il n'y aura pas de transaction. La vague de blessure qu’a connu l’équipe en début d’année nous a aidés à apprécier cette profondeur que l’on retrouve à Ottawa. Je m’attends à voir Caputi retourner à London même s’il ne pourrait jouer mieux qu’il l’a fait lors de ses rappels cette année.